Tuesday, February 13, 2007

Rennes...et sa Laverie Café




La Laverie Café:

On y lave son linge sale en famille, et ce, devant un diabolo banane-kiwi, mûre-myrtille ou pour les plus téméraires, un rhum arrangé gingembre-citron vert.
On a, comme dit la grande ardoise dans la courette, le droit de laver son linge sans boire, de boire sans laver son linge, de manger sans boire, ou de manger son linge. Comportement aujourd"hui encore peu observé, même chez les habitués.
Un habitué justement, Bertrand. Sa place fétiche est à l'extrémité droite du bar. J'avais failli lui ravir sans le faire exprès.
Alors je me suis décalée un chouïa, et il m'a offert un rhum. Lui vient prendre son demi de blonde régulièrement.
Il a le sourire accroché à ses cheveux en bataille et la simplicité du bon breton.
Aujourd'hui, je vais aller lui déposer mon CV. Il tient un magasin de décoration rue de Robien. On verra bien. Robien.
il y avait aussi Yves, un jeune photographe qui s'en sort en couvrant les mariages et autres...conneries.
Mais ses yeux écarquillés qui même lorsque je tourne la tête me brûlent la peau m'embarassent.
Et, suivant sagement les conseils de mon amie au ventre racinaire, je ne m'embarasse plus. c'est décidé.
Yves s'empressera de m'inviter à dîner et de m'envoyer un message enflammé sur mon portable dans la soirée.

Et moi, je ne m'embarasse plus.

Il y a les petits concerts entre amis. Hier, celui de Mamy Love et Fred Ka. Bon reggae d'un rennais pas que rennais et d'une burkinabé qui donne des cours de danse africaine en prime. Ce soir, je vais voir à quoi tout cela ressemble.

Et puis il y a Camille., celui qui sait comment est ce qu'on fait fonctionner une machine à laver. Savoir précieux dans ce monde de bretons. Il a bien ri, quand il a vu mon innocence assumée de la lessive groupée.
J'y retournerai. Camille m'a bien expliqué.

Aujourd'hui, tempête en Bretagne et Normandie, rafales de vent à 120 kilomètres/heure.
Vive ici!